Black Hole Chronicles
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Il est hélas devenu évident aujourd'hui que notre technologie a dépassé notre humanité. (A. Einstein)
 
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 [Fiche] Gaïa Kobayashi

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Gaïa Kobayashi
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Gaïa Kobayashi


Nombre de messages : 23
Age : 41
Statut : Méta se croyant Originelle et se considérant comme une Améliorée... ^^
Pouvoir : Contrôle de l'air
Age du perso : 16 ans
Profession : Etudiante
Affinités : aimerait bien en avoir la pauvre...
Année scolaire : 1ère année (Collège)
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Date d'inscription : 29/08/2008

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MessageSujet: [Fiche] Gaïa Kobayashi   [Fiche] Gaïa Kobayashi EmptyMar 30 Sep - 21:18

Nom : Kobayashi

Prénom : Gaïa

Surnom : Aucun de flatteur… bravo

Age : 16 ans (22 août 2301)

Nationalité : Sélénite

Etat civil : Célibataire ! ^^

Emploi : Etudiante

Adresse : Temple Kobayashi, Collège (Sélénopolis)

Statut : Méta (SARAH-09 epsilon)

Pouvoir : Bien que ayant découvert son pouvoir de méta, par le plus grand des hasards il faut bien l’avouer, Gaïa ne le maîtrise que très peu. En fait, elle a même du mal à l’utiliser, de par l’absence chronique de réels courants aériens aléatoire comme on en trouve à profusion dans un environnement doté d’une atmosphère naturelle. En effet, le don de l’adolescente est apparu sous la forme d’une maîtrise de l’élément air qui est, malheureusement pour elle, inexistant sur la Lune. L’atmosphère artificielle générée continuellement pour subvenir aux besoins en oxygène des améliorés est certes utilisable, mais reste un très mauvais support, notamment pour ce qui est de la puissance que Gaïa pourrait développer si elle se trouvait sur Terre ou son don aurait alors la possibilité de prendre pleinement son essor. Associé au fait que cette découverte est en fin de compte assez récente, l’adolescente ne peut en définitif, et en demeurant sur la Lune, que générer des bourrasques de vent de moyenne amplitude, qui pourraient sûrement suffire à estourbir une personne mais guère plus…

Clan : Collège


- Famille -



De façon générale : Humaine, quel que soit la racine par laquelle on prend son arbre généalogique. De par sa véritable nature de méta, Gaïa ne pouvait souffrir la moindre erreur de sélection dans le choix de son ascendance génétique et, comme pour tous ses semblables génétiquement modifié, de nombreuses recherches ont donc été effectuées afin de garantir la pureté de la lignée originelle dont elle est issue. Ont aussi été éliminé, les branche de l’arbre généalogique contenant des maladie héréditaires, des maladies cardiaques, des troubles psychologiques, aussi bien profond que léger… Celles contenant des addictions, plus ou moins sérieuses… Drogue, alcoolisme… La traque aux obstacles fut rude, et c’est sans doute une des raisons qui explique pourquoi les métas sont finalement si peu nombreux, en plus de la difficulté à les concevoir de manière tout à fait viable et utilisable dans le cadre de leur future tâche exterminatrice…

Père : Comme pour tous les métas, ce dernier n’est rien de plus qu’une ombre, une donnée sans nom ni visage, pioché au milieu de la banque génétique du projet méta. D’ailleurs, qui peux dire de quand date les spermatozoïdes utilisés pour inséminer les mères biologiques des métas… Peut-être quelques mois… Peut-être quelques années… peut-être bien plus encore… Le seul père connu et reconnu de Gaïa est Tama Kobayashi, l’amélioré qui l’a adopté. Bien que étant une originelle à ses yeux, celui-ci l’aime comme si elle était sa propre fille. Il considère d’ailleurs fort sérieusement que c’est la un signe des esprits, en réponse au fait que son épouse se soit vu annoncer sa stérilité peu après leur mariage.

Mère : Si on se base sur l’aspect purement biologique de la chose, alors la véritable mère de Gaïa est Mandy Prewett, une des scientifique ayant participé au projet méta dans le centre de recherche situé quelque part dans le sous-sol de l’arctique. Mais celle-ci n’a servi que de mère porteuse, car quelques jours après sa naissance Gaïa fut envoyé quelque part ailleurs afin d’y être élevé. La encore, sa mère, si ce n’est du point de vue biologique mais tout au moins sentimental, est Aya Kobayashi, l’épouse de tama. Malgré tout, celle-ci a eu un peu de mal à accepter le fait d’avoir une fille qui, pour elle était une originelle, même si, au bout du compte, son désir d’avoir un enfant l’a finalement emporté sur ses préjugés à l’égard des originels. Aujourd’hui, Gaïa est sa fille et gare à celui ou celle qui se risquerait à lui vouloir du mal…

Autres membres : De par son adoption par le couple d’améliorés que sont les époux Kobayashi, Gaïa à une famille assez étendu, mais nous ne citerons ici que les membres les plus proche en terme de lien de parenté. Du côté de son père adoptif, elle à trois oncles nommé Akira, Kenshiro et Fumi, ainsi qu deux tantes répondant aux prénoms de Shaki et Kasumi. A eux cinq ils ont six enfants, qui sont donc les cousins et les cousines d’adoption de Gaïa. Concernant Aya, elle n’a que deux frères et une sœur qui s’appellent Hisao, Etsu ainsi que Chiyuki, et qui comptabilisent à eux trois, deux enfants. Les parents respectifs de Tama et Aya étant malheureusement décédé, Gaïa n’a donc pas la chance d’avoir des grands-parents. Notons aussi que Gaïa est la sœur jumelle de Selwyn, qui ignore elle aussi l’existence de son homologue


- Description -



Physique : Sans être filiforme, Gaïa n’est pas non plus d’une corpulence impressionnante. C’est un petit bout de femme en fin de compte assez fluette en apparence, et que l’on pourrait certainement bousculer sans le moindre effort, avant de la retrouver un ou deux mètres plus loin. Mais se fier uniquement à cette image pour la juger serait une erreur grossière car, comme en témoigne son regard pénétrant et à la teinte légèrement boisé, L’adolescente est loin d’être une petite chose fragile. Un regard, qui témoigne d’ailleurs bien sombrement d’une existence pas toujours aussi heureuse qu’elle aurait du l’être. De taille moyenne, ses traits sont fins et agréable à l’œil. Son nez et ses lèvres sont à l’unisson de ce sentiment de finesse qui émane de sa personne, ce qui donne de Gaïa l’image d’une petite chose toute mignonne et que l’on a envie de protéger. En l’absence de rayons solaires véritable, sa peau est assez claire et contraste encore un peu plus sa différence vis-à-vis de ses parents adoptifs. Doté d’une poitrine naissante, bien que encore peu importante comparée à certaines adolescentes améliorées de son âge, Gaïa s’habille généralement de manière assez féminine. Elle porte le plus souvent des robes, des chemisiers légers, des débardeurs… Aux baskets, elle préfère les ballerines ou bien encore les chaussures à talon moyen. Curieusement, l’adolescente a opté pour une coiffure à la garçonne. Entre cheveux court et mi-longs naturellement ténébreux, elle se partage en un bien curieux mélange de féminité masculine.

Particularité : Gaïa possède un katana… Pas un katana d’apparat, non… Un véritable katana, unique en son genre il faut bien l’avouer, et qui appartient à la famille Kobayashi depuis maintenant bien des siècles. Tout comme le clan à qui il appartient, il a vu le jour sur Terre, à une époque ou les améliorés n’avaient encore aucune existence. Transmis de génération en génération à chaque premier né du détenteur actuel, l’adolescente en est, par voie de conséquence, naturellement devenue l’héritière. Très rapidement après la découverte de son don, Gaïa à pensé à utiliser ce katana afin de générer des masses d’air de moindre importance en agitant avec force ce dernier, et à en augmenter la force d’impact en utilisant la vitesse que lui autorise la gravité artificielle des dômes. Comme elle ne sait pas comment fonctionne son don, puisque n’étant jamais venue sur Terre, elle utilise aussi ce Katana afin de catalyser ce vent créé artificiellement, en usant de sa lame comme d’un support pour la projection de ses bourrasques. Elle pourrait le faire sans cette dernière, mais l’effet serait alors moindre et la destination très souvent hasardeuse. Finalement, la lame de son Katana lui sert de visée, à l’image d’un canon. Dans une atmosphère naturelle, l’abondance des courants aériens lui permettrait toutefois de corriger la course de ses bourrasques à chaque seconde, lui évitant ainsi l’utilisation d’un tel support. Comme dit plus haut, ce katana est unique en son genre, notamment au niveau de sa lame. Celle-ci est semblable à toute les lames de katana, si ce n’est un curieux détail dont on ignore l’origine à ce jour. Hormis une faible partie au niveau de la garde, la lame est légèrement décalée vers le bas et reliée à ladite partie par une sorte de coude qui lui donne cet aspect si particulier.

Attitude : Gentille… Le terme peut sans doute paraître quelque peu péjoratif aux esprits les plus mal tourné, mais c’est exactement ce que Gaïa est. Depuis son enfance, elle n’a jamais fait preuve de la moindre réelle prédisposition à la violence à l’encontre de qui que ce soit, pour quelle que raison que ce soit. Bien entendu, elle sait se défendre lorsque cela s’avère nécessaire, mais elle réprouve l’utilisation de la violence pour résoudre les conflits ou bien les différents qui se posent à elle. Ses parents lui ont appris la tolérance et le respect de l’autre en faisant abstraction de son éventuelle différence, ce qui fait que malgré le mépris dont elle est plus ou moins ouvertement l’objet de la part des améliorés, Gaïa ne leur en tient nullement rigueur. Sa gentillesse peut parfois passer pour de la naïveté, mais ce serait une très grossière erreur que de le penser. Depuis longtemps maintenant, elle a compris qu’elle ne pourrait jamais être à la hauteur des améliorés, en dépit de tous ses efforts. C’est pourquoi, elle tente de compenser cette infériorité évidente par une attitude plus axé sur ses qualités personnelle, que intellectuelle ou bien encore physique. Cela étant, ces deux dernières lui sont néanmoins fort honorable pour une originelle.

Caractère : En dépit de l’affection et de l’amour sincère que lui porte ses parents améliorés, Gaïa est une jeune adolescente très solitaire. Ce n’est pas un choix personnel, loin de là… Mais sa condition d’originelle fait que elle n’est généralement pas très appréciée de ses concitoyens sélénites, et que par voie de conséquence elle à une forte tendance à se voir ostracisée par une grande majorité de la population lunaire qui ne voit en elle que l’image ‘’des autres…’’ Pourtant, en dépit de ce rejet récurrent de sa personne, elle n’en est pas devenu amère et renfermé pour autant. Bien au contraire, Gaïa est toujours souriante, aimable, prête à rendre service si elle le peut… C’est tout au moins l’image qu’elle désire offrir aux améliorés, car elle veut être pleinement accepté dans une société qu’elle considère tout naturellement comme étant la sienne, malgré le fait de son adoption. Pourtant, sous le fard de ce masque perpétuellement enjoué et heureux, Gaïa dissimule une profonde mélancolie ou se mêle, bien souvent, une tristesse qu’elle dissimule afin de ne pas faire de la peine à ses parents. Sa joie de vivre apparente est l’exacte opposée de ce qui est en elle, même si le fait de se retrouver dans son environnement familial atténue très fortement cette différence émotionnelle. Par conséquent, Gaïa est très secrète. Elle ne parle que très rarement d’elle, et uniquement si on l’interroge. Sa vie de recluse inavouée lui a donné une très grande force de caractère, ainsi qu’une formidable capacité d’écoute et d’observation vis-à-vis du monde qui l’entoure. Elle est aussi dotée d’une persévérance à toute épreuve, que certains traduisent parfois par de l’acharnement ou bien encore de l’entêtement… Mais quel que soit le nom que on lui donne, c’est sans doute cette facette de sa personnalité qui lui a permis de ne pas se noyer dans une masse grouillante d’améliorés, naturellement bien plus performant qu’elle.
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Gaïa Kobayashi
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MessageSujet: Re: [Fiche] Gaïa Kobayashi   [Fiche] Gaïa Kobayashi EmptyMar 30 Sep - 21:23

Histoire : Assise sur le petit muret de permabéton qui jalonnait le pourtour de la cour de récréation de son école primaire, Gaïa regardait d’un air envieux ses camarades d’école s’amuser gaiement tout en laissant ses jambes se balancer négligemment. La fillette aurait tellement aimé pouvoir s’amuser avec eux… Elle aurait bien voulu elle aussi leur courir après, afin de les attraper à son tour… Mais ses petits camarades ne voulaient pas d’elle, parce que elle n’était pas tout à fait comme les autres… Gaïa était trop lente, elle était bien trop facile à attraper, et cela n’amusait pas ses camarades d’école. Les enfants, quelle que soit leur race, sont cruels. Cela semblait être une constante parmi les êtres doué de raison et d’intelligence, et les améliorés n’échappait nullement à cette loi quasi naturelle. Pourtant, ce n’était pas de la faute à Gaïa si elle était ce que les gens appelaient une originelle. D’ailleurs, et même si ses parents le lui avait déjà expliqué, la fillette n’arrivait pas vraiment à comprendre en quoi elle différait tant des autres. Après tout, ils étaient tous semblable… Ils avaient tous deux yeux, des oreilles, une paire de bras et de jambes… Non… Gaïa n’arrivait décidément pas à comprendre en quoi une originelle comme elle était différente des améliorés, et cela causait énormément de chagrin à la fillette qui, finalement, s’en voulait sans doute quelque peu de ne pas être comme les autres enfants. Même si ses parents, un couple d’améliorés qui l’avait adopté alors qu’elle n’était encore qu’un petit bébé lui disaient que ce n’était pas important, qu’elle était tout de même leur petite fille et qu’ils l’aimaient au même titre que si elle était leur véritable fille de sang, Gaïa ne pouvait s’empêcher de se sentir tout de même un peu coupable de ne pas être comme les autres enfants qui l’entouraient… Et puis, c’était vrai qu’elle était différente… Les autres enfants étaient plus rapide qu’elle… Plus endurant, plus intelligent… La ou tous réussissait avec une certaine facilité, Gaïa devait redoubler d’efforts afin de rester au niveau de ses camarades de classe. La seule matière ou elle n’arrivait pas à suivre, c’était en sport. Ce n’était pas que cela ne l’intéressait pas, loin de la… Mais si elle pouvait travailler dur et avec une grande assiduité afin de réussir péniblement sur le plan intellectuel, sur le plan physique c’était tout autre chose. Gaïa détestait ce corps d’originelle qui était si faible et qui la reléguait sempiternellement au rang de dernière quelle que soit l’activité physique pratiqué. Les enfants ne voulaient rien avoir à faire avec ‘’celle qui n’était pas d’ici’’, et alors Gaïa se retrouvait ostracisé comme si elle était une chose honteuse et dont il ne fallait surtout pas s’approcher. Alors, la fillette s’installait chaque jour sur ce petit muret de permabéton durant les récréations, et elle se contentait de regarder tristement les autres enfants s’amuser… Ce n’était pas sa faute pourtant, elle le savait…

Gaïa est une sélénite vivant à Sélénopolis, la capitale lunaire des améliorés. Pourtant, Gaïa est une originelle, une enfant de la Terre, dont l’origine ne fait aucun doute. Nombre de gens se demanderons sans doute alors comment la fillette à pu se retrouver ainsi dans un tel environnement, au lieu de demeurer parmi les siens. Certains vous dirons que c’est le hasard, d’autres que c’est un coup du sort… Et les plus fatalistes vous dirons encore que c’est le destin, tout simplement… Le destin… Une chose bien étrange que celui-ci en vérité car, si Gaïa est bien venue au monde sur la Terre, ce ne fut pas dans une famille d’originels mais au cœur d’un sinistre et glacial centre de recherche, situé quelque part sous les glaces immaculées de l’Arctique, le 22 août 2301. Gaïa, dont le véritable patronyme est SARAH-09 epsilon, est un produit génétique issu du mystérieux projet Méta. Elle est née du même ovule fécondé par un seul et unique spermatozoïde, dont est aussi issue SELWYN-08 epsilon. Selwyn et Sarah sont donc des jumelles monozygotes, des êtres en tout point semblable, que ce soit sur le plan physique ou bien encore chromosomique. Une première parmi les nombreuses générations de Méta, viable ou non, déjà créé par ce centre de recherche installé en Antarctique et qui, jusqu’à ce jour, ne s’est plus jamais reproduite. Quoi qu’il en soit, ce fut un évènement dans le centre de recherche, et nombre d’idées fusèrent alors dans les esprits tortueux des scientifiques en tous genres du projet. Ils voyaient là une nouvelle possibilité d’appliquer une expérimentation unique en son genre, et une multitude de schémas d’études fut avancé afin d’exploiter au mieux cette double naissance totalement inattendue. Certains voulaient les élever ensemble… D’autres, au contraire, jugeaient plus intéressant, d’un point de vue scientifique de les séparer des maintenant afin qu’ils ne puissent jamais se rencontrer avant d’avoir atteint l’âge adulte. De plus, de nouvelles interrogations se posaient… Est-ce que des jumeaux génétiquement modifiés acquerraient le même don.. ? Ou bien cette modification trouverait-elle son propre chemin en faisant fi des concepts scientifiques.. ? Si les dons différaient, seraient-ils complémentaire ou bien opposé.. ? Tous cela excitait la convoitise intellectuelle des membres du projet méta, et il fut finalement décidé, après consultation des responsables initiaux du projet, de séparer les deux nouveaux métas. De façon tout à fait arbitraire, il fut donc décidé que Selwyn demeurerait dans le centre de recherche tandis que Sarah serait élevé dans une famille d’accueil comme tout autre enfant normal. A ceci près, que cette décision comportait un élément des plus audacieux. En effet, pour éloigner plus sûrement encore les deux jumelles l’une de l’autre, on décida que Sarah ne serait pas élevée sur la Terre, mais en plein cœur du camp adverse… Sur la lune. Outre l’éloignement, ce choix permettait aussi de vérifier s’il était raisonnablement possible de s’implanter au cœur même des améliorés. Car après tout, détruire l’ennemi de l’intérieur était aussi une manière de l’affaiblir encore un peu plus. Bien que dangereuse, l’idée était trop tentante et prometteuse, pour y renoncer. Il fallut donc trouver une famille pour la petite méta, ce qui ne fut pas vraiment un problème vu les sympathisants du projet qui étaient bien plus nombreux que le nombre de métas disponible à l’élevage. La sélection fut rude, draconienne même… Mais après une ultime discussion avec la responsable du projet attachée aux deux petites jumelles, Il fut décidé que ce serait un jeune couple d’enseignants qui obtiendrait la charge de l’éducation de SARAH-09 epsilon. L’épouse, qui se prénommait Marlène, avait déjà été retenu pour devenir la mère porteuse d’un méta quelques années auparavant. Mais malheureusement pour elle une tare génétique héréditaire l’avait mise hors-circuit pour devenir ‘’un ventre’’ au service de l’humanité. C’est pourquoi, elle, bien plus que son époux, se réjouit de cette nouvelle. C’était pour la jeune femme comme une seconde chance de participer à la suprématie des originels, et cela lui était véritablement un très grand honneur… Et puis, sa tare génétique l’empêchant de procréer elle-même, ce méta lui apparaissait comme une chance unique de pouvoir être enfin mère… Officiellement, le jeune couple partait sur la Lune afin de travailler dans un établissement scolaire, dans le cadre d’un rapprochement entre les deux civilisations. Ce genre de pratique, mise en place par des originels et des améliorés de bonne volonté et désireux de conduire leurs deux peuples sur la voie durable de la réconciliation effective, commençait peu à peu à se répandre en dépit de ses nombreux détracteurs des deux côtés de l’espace. Il s’agissait certes d’un petit pas, mais ne dit-on pas que petit à petit, l’oiseau fait son nid.. ?

Ainsi, fut consommée la cruelle séparation des deux jumelles, destinée à ne jamais plus se revoir… Tout au moins, pas avant d’être toutes deux devenue des adultes pleinement mature. SARAH-09 epsilon prit officiellement l’identité de Sarah Gentry, et c’est confortablement installée dans les bras de sa mère de substitution qu’elle quitta définitivement la froideur stérile du centre de recherche qui l’avait vu naître. Une semaine plus tard, ce fut le grand départ. La petite fille allait quitter un monde qui n’était déjà plus le sien depuis sa naissance, et vivre dans celui ou résidait l’essence même de ceux qui se devrait d’être ses ennemis jurés lorsqu’elle serait plus grande. La question que l’on peux se poser est la suivante : comment Sarah, un outil dont le seul but était de détruire les améliorés, allait-elle évoluer dans une civilisation qu’elle se devait de haïr.. ? En dépit des espoirs certain du projet méta, leurs doutes et leurs incertitudes étaient grande. Si elle ne s’adaptait pas assez bien, ou si elle se prenait soudainement de sympathie pour les améliorés dont elle partagerait la vie à chaque instant, sans doute faudrait-il la détruire afin de conserver le secret de l’existence des métas. La perte serait immense, tant est grande la rareté de ces outils uniques, mais la victoire était pourtant à ce prix. Mais heureusement, ou malheureusement selon le point de vue duquel on se place, toutes ces conjectures disparurent littéralement en fumée lorsque la navette qui transportait la toute nouvelle famille s’écrasa sur le sol lunaire en un choc terriblement dévastateur. L’absence d’atmosphère autour du satellite naturel de la Terre limita, certes de manière minime, les dégâts en empêchant l’appareil d’exploser en un brasier incandescent d’ou nul survivant n’auraient pu sortir. Toutefois, les pertes humaines furent grande. Sur l’ensemble des passagers de la navette, il n’y eu que quelques survivants : Une femme très grièvement blessée et aux nombreuses blessures critiques, un homme quasiment à l’article de la mort qui décéda d’ailleurs lors de son transfert vers l’hôpital, et enfin Sarah, l’unique enfant parmi les passagers. Il est impossible de dire avec certitude si cela est du à la chance la plus insolente, au fait qu’elle soit une méta, ou bien encore si cela est tout simplement du à sa petite taille et à sa constitution encore bien élastique, mais des trois survivants la petite fille fut la moins gravement blessée. Un état certes somme toute relatif, car malgré tout son petit corps poupon n’était pas exempt de blessure. La violence de l’accident lui avait d’ailleurs causé une commotion cérébrale qui, une fois à l’hôpital, la plongea dans un coma léger durant plusieurs semaines. Tout au long de son séjour en centre hospitalier, son médecin fut le docteur Aya Kobayashi, neurologue de renom parmi les améliorés. Le docteur Kobayashi était l’épouse de Tama Kobayashi, un des grands noms de la vie sociale à Sélénopolis. Contrairement à son épouse qui n’avait que peu d’intérêt pour les originels et leur rapprochement avec les améliorés, Tama était un fervent partisan de la détente et de la paix entre les deux peuples. D’ailleurs, il vint chaque jour auprès de la petite fille endormie, sincèrement inquiet de son sort. Ce n’était pas que Sarah était mal soigné, loin de là… Elle avait droit aux même soins que n’importe quel enfant amélioré, et la qualité de ces derniers ne démentait en rien le dévouement que les médecins et les infirmières lui portait. Mais malgré tout, être originelle en terre amélioré n’était pas vraiment quelque chose de très apprécié. Tous comme sur la Terre, les acteurs de la santé soignaient tous le monde sans distinction… Mais en dehors des soins à proprement parlé, personne ne s’intéressait à la petite originelle orpheline dans le coma. Tama pensait, comme nombre de gens en faveur d’une paix solide et durable sans doute, que les enfants n’avaient pas à subir pour les erreurs des adultes, de quel que bords qu’ils soient. C’est pourquoi, et malgré une certaine désapprobation de la part de son épouse, il venait chaque jour rendre visite à la petite fille. Peu à peu, et sans même qu’il ne s’en rende réellement compte sans doute, Tama s’attacha profondément à Sarah. Outre son humanisme prononcé, certainement du notamment à sa position sociale quelque peu hors-normes dans cette société lunaire définitivement coupée de sa Terre-mère, il y avait aussi le fait que son épouse et lui n’avait pas d’enfant. Ce n’était pas qu’ils se refusaient à en concevoir un, mais malheureusement Aya s’était révélée définitivement stérile peu après leur mariage. Même si cela ne remit nullement leur couple en cause, ce fut pour Tama un choc assez difficile à surmonter, et pour son épouse une certaine forme de remise en question qui l’avait poussé à se plonger encore plus intensément encore dans son travail, comme si elle tentait de compenser son incapacité à être une mère, une chose somme toute des plus naturelle dans le prolongement d’un couple, par une utilité accrue à la société. Alors fatalement, un lien se créa entre cet homme désireux d’une paternité en dépit d’une résignation acceptée, et cette petite chose inanimée qui pourtant se refusait étrangement à partir…


Dernière édition par Gaïa Kobayashi le Mer 1 Oct - 20:15, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [Fiche] Gaïa Kobayashi   [Fiche] Gaïa Kobayashi EmptyMar 30 Sep - 21:25

Puis, alors que peu de gens pensaient que cela arriverait encore après toutes ces semaines de coma sans réel signe d’amélioration, Sarah se réveilla… Tout simplement… Ce qui alerta tout d’abord l’infirmière de garde, ce fut un cri… Ou plutôt, une petit pleurs aigu qui ressemblait à une sorte d’appel à l’aide comme seul les bébés savent l’exprimer. Il est difficile de dire si la condition de méta de la fillette a joué un rôle dans ce réveil que nul n’attendait plus vraiment, et il serait bien présomptueux de la part de quiconque de le prétendre. Mais le fait était la… L’enfant avait survécu au crash de la navette qui l’avait amenée sur le sol lunaire, et après plusieurs semaines d’un coma apparemment sans retour , elle s’était éveillée à nouveau comme si rien de tout cela n’était arrivé. Lorsque l’on y songe, tout ceci était en fin de compte dans l’ordre des choses… Sarah était la plus jeunes des trois victimes rescapés, et de ces trois victimes elle était la seule à avoir su braver la froideur de la mort pour revenir dans le monde débordant de lumière qu’était la vie. Une fois passé la surprise de cette renaissance, la fillette fut soumise à divers examens médicaux, afin de s’assurer de sa bonne santé apparente. Tous, sans exceptions, confirmèrent ce que son adorable petit sourire innocent révélait déjà à lui tout seul… Sarah allait aussi bien que l’on pouvait l’espérer. Une interrogation se posa alors, qui avait été éclipsé par l’état de santé de la petite fille… Qu’allait-on faire d’elle.. ? Ses parents, ou supposé parents avaient trouvé la mort dans le crash de la navette, et le jeune couple n’avait apparemment aucune famille connue sur Terre. Il fut un moment envisagé de renvoyer Sarah sur la Terre afin qu’elle soit élevée dans un orphelinat, au milieu des siens. Mais très rapidement la politique s’en mêla, et il fut immédiatement fait remarqué aux partisans de cette solution, que la renvoyer sur la planète bleue serait donner raison à tous les originels qui considéraient que les améliorés méprisaient les humains de souche et qu’ils cherchaient à tout prix à s’en débarrasser. Inversement, ces mêmes personnes, soucieuse de ne pas tendre le bâton pour se faire battre, savaient pertinemment qu’une enfant originelle n’avait quasiment aucune chance d’être adopté par une quelconque famille d’améliorés… Et sa vie dans un orphelinat sélénite risquait de s’annoncer terriblement difficile…

Tandis que tous le monde pesaient le pour et le contre de chacun des choix possibles, une idée germa dans l’esprit de celui qui avait veillé avec tant d’attention sur le sinistre sommeil de la petite fille. Une idée folle, totalement impensable et qui sans doute aurait été jugée des plus hérétique en une époque, en fin de compte pas aussi reculée que l’on pourrait le penser. C’est un soir, au cœur du temple dont il avait la charge, que Tama exprima son souhait à son épouse. Celle-ci le regarda tout d’abord d’un air interdit durant quelques secondes, et puis elle exprima très rapidement son entier désaccord avec la décision de son mari dont elle pensait avoir déjà connu toutes les folies. Folie, stupidité et autres adjectifs du même acabit s’échappèrent de la bouche de Aya Kobayashi à l’égard de son époux, qui, elle devait bien se l’avouer, arrivait encore à la surprendre en dépit de ce qu’elle pensait. Après l’effet de surprise inhérent à cette annonce pour le moins inattendue, la discussion se poursuivit sur un ton un peu plus posé. Aya lui exprima son sentiment sur la difficulté à élever une enfant originelle dans un environnement presque totalement amélioré, ainsi que sur les éventuelles problèmes que la petite fille rencontrerait certainement en grandissant… Mais le point le plus rébarbatif pour la jeune femme, c’était avant tout le fait que Sarah n’était pas et ne serait jamais, en tant que originelle, ‘’leur’’ fille… Aya n’était pas une personne mauvaise, loin de là. Mais son éducation avait baigné dans un sentiment de méfiance à l’égard des originels, nombre de membre de sa famille s’étaient ouvertement déclaré contre ces derniers… Ce qui d’ailleurs, avait creusé un certain fossé entre sa famille et l’homme qu’elle avait choisi d’épouser. Prise au milieu de cet affrontement quasi permanent, la jeune femme tentait, avec grande difficulté, de faire de son mieux afin de ne pas se fâcher avec quiconque. En l’occurrence, refuser la venue de la petite fille dans son foyer c’était faire disparaître un futur sujet de divergence. Tama le savait, sa femme ne serait pas aisée à convaincre. Bien entendu, il comprenait les raisons de son épouse pour refuser sa proposition d’adopter Sarah. Mais lutter pour ses idées, aussi impopulaire qu’elles fussent, était une habitude pour Tama. Un à un, il avança ses arguments en faveur de son idée, afin de faire fléchir son épouse ? Ceux-ci furent nombreux et variées, car le généreux amélioré avait un indéniable talent pour négocier. Mais son argument le plus percutant fut le fait que, malgré les difficultés que engendrerait cette adoption assurément mal accepté par certains, elle comblerait toutefois le manque qui hantait le couple depuis qu’ils savaient ne pas pouvoir enfanter. Jouer sur le désir d’être mère de son épouse… On pourrait faire remarquer que cela n’est pas très noble comme attitude, mais finalement tous le monde y trouverait son compte… La petite fille aurait des parents qui l’aimerait, Aya pourrait enfin être mère et offrir cet amour maternel qui sommeillait en elle, et Tama, outre le fait d’être lui aussi enfin père, éviterait à la petite originelle une vie sans doute difficile et remplit de peine. Après plusieurs heures de discussions, Aya rendit les armes. Les arguments de son époux avait balayé ses doutes et ses réticences, même si, intérieurement, l’acceptation de cette petite étrangère lui demeurait toujours des plus difficile. Lorsque le couple déposa officiellement leur demande d’adoption, il y eu une sorte de flottement… Autant on tenta de les décourager d’adopter Sarah, jugeant que des améliorés n’avaient pas à élever une originelle, autant leur décision soulagea tout le monde car elle réglait ainsi le dilemme que le sort de la fillette avait crée. Le fait de se débarrasser d’une épine dans le pied l’emporta sur les préjugés, et finalement les autorités furent soulagée de se libérer de ce poids décidément bien encombrant. Ainsi, Sarah devint-elle officiellement membre de la famille Kobayashi. Pour la libérer d’un passé déjà bien douloureux en dépit de son tout jeune âge, et afin de lui donner véritablement une nouvelle existence, Tama décida de lui donner un nouveau prénom. Il souhaitait un prénom qui rappelle sans cesse à la petite fille que, en dépit de son existence d’améliorée, ses racines étaient celle d’une originelle. A ses yeux, il était important de ne pas oublier d’ou on venait, et ce que l’on était fondamentalement… Après avoir mûrement réfléchi à tous ceci, il proposa à son épouse le prénom qui lui sembla le plus adéquat. Celle-ci fut étonnée de l’évidence et de l’originalité de ce dernier, mais en fin de compte elle le trouva… Judicieux !

Ainsi disparut Sarah, ainsi que SARAH-09 epsilon… Elle laissa définitivement place à Gaïa Kobayashi, dont le nouveau prénom, semblable à celui de sa mère nourricière, lui rappellerait perpétuellement ses origines terrestres. Mais avant de poursuivre sur le chemin de la vie de la petite originelle, désormais devenue sélénite suite à son inscription au registre de l’état civil de la capitale lunaire, intéressons-nous d’un peu plus près à ceux qui sont devenus ses parents adoptifs…

Aya et Tama Kobayashi se sont uni il y a environ cinq ou six ans. L’un comme l’autre sont des améliorés aux origines asiatiques, et plus précisément leurs ancêtres viennent du Japon. Aya Kobayashi, née Iztumi, est la fille d’une modeste famille de commerçant qui, grâce à sa grande intelligence, à obtenu une bourse afin de suivre des études de médecine. Lorsqu’elle a du choisir une voie spécifique parmi toutes celles qu’offrent cette profession, Aya a décidé de se spécialiser dans le domaine de la neurologie. Totalement passionnée par ce domaine toujours rempli de mystères en dépit des progrès fantastiques effectués depuis un siècle ou deux, elle fait, en parallèle à son travail à l’hôpital situé non loin du centre ville, des recherches afin de mesurer l’évolution des fonctions améliorés de ses semblables, et d’établir une progression de ces dernières qui semblent subir une augmentation fluctuante mais certaine, malgré des résultats assez erratique. Aya a rencontré son époux à la fin de son internat, alors qu’elle travaillait dans une clinique pour défavorisé des quartiers pauvres de la capitale. Elle soignait les corps, et Tama, déjà fidèle à ce qu’il est aujourd’hui, s’occupait de l’aspect plus spirituel et social de la situation de ces laissés pour compte d’une société amélioré qui n’a, en fin de compte, rien à envier aux originels en la matière… Tama Kobayashi, quand à lui, est l’aîné d’une très ancienne famille qui à vu le jour sur Terre aux environs du quinzième siècle, et qui a donné naissance à un nombre considérable de nobles samouraïs dans l’ancien empire du soleil levant. Mais le clan des Kobayashi se composait aussi à l’époque, d’une branche sans doute moins connue de par le fait qu’elle n’a jamais commis un quelconque fait d’arme digne de figurer dans les mémoires, mais qui pourtant n’en demeurait pas moins aussi honorable. Il s’agissait d’une lignée de prêtres et de prêtresses Shintô qui, jusqu’à ce jour, a réussi l’exploit de ne jamais s’interrompre tout au long des générations passées. Ces deux branches de la famille Kobayashi ont coexistée jusqu’à ce que l’archipel du Japon ouvre à nouveau ses portes au reste du monde, à la fin du dix-neuvième siècle. Comme tous les samouraïs, les Kobayashi ont vu leur branche de la famille dédiée disparaître doucement mais sûrement, jusqu’à sombrer définitivement dans les méandres de l’histoire au milieu du vingtième siècle. Cela eut comme effet de déplacer la position de chef de clan vers la branche restante, faisant depuis cette époque, des religieux les maîtres du clan. Tama est, à ce jour, le descendant direct du premier chef de clan de cette nouvelle organisation de la famille Kobayashi. Lorsque les améliorés quittèrent la Terre afin de s’établir sur la Lune, les originels du clan Kobayashi choisirent de suivre leur chef qui était lui-même un amélioré depuis une ou deux générations. Au fil du temps, et ne se reproduisant que très peu, les membres non améliorés de la famille Kobayashi disparurent progressivement jusqu’à ne laisser que des membres du clan améliorés.

Après ce petit aperçu historique de la nouvelle famille de celle qui était désormais connue sous le prénom de Gaïa, recentrons nous plus particulièrement sur l’existence de celle-ci… Le jour ou les époux Kobayashi signèrent enfin la multitude de papiers officiels inhérents à son adoption, la fillette devint légalement leur fille. Un changement certain dans la routine des deux parents assumés, qui, en dépit de la différence dont était affligé Gaïa, firent de leur mieux afin de l’élever comme une améliorée semblable à toutes les autres. Ce fut pour Gaïa le début d’une vie, certes rempli d’amour, mais en même temps extrêmement compliqué. Jusqu’à ce que la fillette entre à la maternelle, son existence fut partiellement semblable à celle de n’importe quel autre enfant. Tama l’aima sans la moindre concession ni hésitation, mais à l’inverse son épouse montra quelques réticences vis-à-vis de cette maternité artificielle, en dépit du fait qu’elle ne regrettait pourtant pas de l’avoir accepté. L’amour que Aya prodiguait à Gaïa était sincère, véritablement. Mais malgré tout, le fait qu’elle ne soit pas une véritable amélioré rebutait quelque peu la mère adoptive. Elle s’occupait de la fillette dignement, mais ne lui prodiguait que très peu d’attention. Vint alors un jour, ou tout ceci changea… Comment.. ? Pourquoi.. ? Difficile à dire… Aya changea d’attitude, un jour, sans prévenir… Peut-être était-ce ce jour d’anniversaire, ou Gaïa, du haut de ses trois ans nouvellement acquis, enlaça ses petits bras tendre autour du cou de celle qui était à ses yeux d’enfant ‘’sa’’ mère, avant de déposer ses lèvres enfantines au creux de l’oreille de Aya et de lui susurrer, dans toute son innocence et sa candeur naïve… ‘’Je t’aime tout fort fort maman…’’ Suivi d’un baveux mais agréable bisou sur la joue, complété par un câlin aussi grand que l’univers lui-même. Quelle que soit la raison ou le moment précis de ce changement d’attitude, il fit de Aya une mère sans concession aucune. Des ce moment elle considéra Gaïa comme sa véritable fille, au même titre que si elle l’avait fait naître de ses propres entrailles de femme améliorée… Et ce jour là, Gaïa eu véritablement une famille. A l’image de la fillette, son environnement est assez atypique. Il se partage entre le modernisme le plus complet inhérent à son époque, et un mode de vie quelque peu ancestral et désuet, qui est l’apanage d’une minorité d’habitants de Sélénopolis. Comme son père, son grand-père et toutes les générations successives dont il est l’héritier, Tama est un prêtre shinto. Sa famille à emporté cette religion, qui est en vérité plutôt un courant philosophique, avec elle lorsqu’elle à définitivement quittée la Terre. Au fil du temps, elle fit construire un temple, certes modeste, qui se situe aujourd’hui dans ce que l’on pourrait appeler la vieille ville de Sélénopolis. Il s’agit des rares quartiers de la ville originelle, qui ont échappé pat miracle à la destruction. Des reliques à l’échelle humaine, qui laissent bien souvent planer un doux parfum de nostalgie lorsque l’on se promènent dans ces rues ou les premiers améliorés arrivé sur le satellite ont vécus. Ces vieux quartiers sont assez étrange en fait… Ils mélangent l’architecture de la Terre, avec celle plus moderne et propre aux améliorés qui se sont coupé de leur civilisation d’origine, et étonnamment, cela ne donnent nullement quelque chose de laid… Bien sur, c’est assez troublant pour qui n’est pas habitué, car cela donne un bien curieux sentiment de ‘’bout de Terre’’, un peu comme si on avait effectué une greffe de la main même du divin. Ces quartiers sont par conséquent déjà bien atypique, mais à cela il faut ajouter le fait que grâce à la famille Kobayashi le shintoïsme est demeuré très vivace parmi la population amélioré asiatique. Vu de l’extérieur cela donne un sentiment de monde dans le monde, mais même si ce mode de vie obsolète est regardé d’un œil quelque peu curieux, il n’en demeure pas moins cher au cœur de ceux qui ont su préserver le meilleur d’une civilisation que la plupart des améliorés actuels rejettent.


Dernière édition par Gaïa Kobayashi le Mar 30 Sep - 21:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Fiche] Gaïa Kobayashi   [Fiche] Gaïa Kobayashi EmptyMar 30 Sep - 21:29

Voilà donc le contexte social et environnemental ou a grandit Gaïa. Une étrangère dans un monde étranger, qui est lui-même partiellement différent de l’univers auquel il appartient. Comme dit un peu plus haut, les trois ou quatre premières années de la vie de Gaïa se sont déroulé de façon identique à celle de tous enfants amélioré. Le cocon familial qui est le sien l’a protégé de la réalité de sa différence, notamment de par le fait de ne pas s’être vu couramment mêlé à d’autres enfants sélénite. Il faut aussi, bien évidemment, ajouter à cela que la petite fille était bien trop jeune à cette époque, pour avoir conscience du fossé génétique qui la séparait de ses compatriotes lunaire. Mais il en va de l’innocence de l’enfance comme de toutes choses, et l’entrée de Gaïa en maternelle allait être, à l’instar de Jésus, le début de son propre chemin de croix Le jour de la rentrée, Gaïa était toute fière de marcher main dans la main avec sa maman, sur le chemin de l’école. Tout le monde les regardaient, mais la petite fille savait que tous ces gens admirait la beauté de sa mère. Aya signifie ‘’beauté sauvage…’’ Son père le lui avait dit un jour, et Gaïa avait pleinement approuvé cette signification d’un vigoureux hochement vertical de la tête. C’était vrai qu’elle était très jolie sa maman… D’ailleurs, elle le lui avait déjà dit : ‘’Quand je serais grande, je voudrais être belle comme toi maman.’’ Bien entendu, Gaïa savait qu’elle avait été adoptée, car ses parents ne lui avait rien caché… D’autant plus, que son physique d’occidentale était à lui tout seul déjà bien parlant en la matière. Ainsi, Gaïa avançait-elle de son petit pas assuré, accompagnée de la plus jolie maman de la Lune… Non… Plutôt, la plus jolie maman de tous l’univers… Oui, cela était bien plus juste selon la petite fille. Contrairement à la majorité des première séparations du à l’école, Gaïa se montra courageuse. Bien entendu, elle aurait préféré rester chez elle avec son père à s’occuper du temple, mais elle voulait aussi être brave et montrer à ses parents que, maintenant, elle était une grande fille. Elle rassura d’ailleurs sa mère, qui paraissait visiblement bien plus inquiète que elle sur le sujet. Gaïa lui fit un gros câlin tout tendre accompagné d’un bisou tout aussi caressant, et lui murmura au creux de l’oreille ‘’Tout va bien se passer maman, Tu sais…’’ Une parole simple, sans doute un peu naïve, mais qui pourtant arracha un généreux sourire à Aya qui déposa à son tour un baiser tout tendre sur la joue de sa courageuse petite fille, tout en lui disant dans un sourire lumineux qu’elle était fière de sa petite Gaïa à elle. Gaïa l’ignorait, mais la nouvelle de sa véritable nature s’était répandue comme une véritable traînée de poudre parmi une bonne partie de la population sélénite. Il fallait bien reconnaître que la chose en elle-même était assez exceptionnelle, pour être remarquable. Personne ne disait rien… Mais beaucoup n’en pensaient certainement pas moins… Une fois tout les parents enfin parti, les enfants pénétrèrent dans la salle de classe ou ils allaient faire le difficile apprentissage de la vie en communauté. La scolarité en maternelle de Gaïa se déroula peu ou prou, de façon paisible. Il y eu bien entendu quelques réflexions enfantines, comme par exemple celle ou, après l’avoir regardé de long en large, certains enfants lui dirent qu’ils ne comprenaient pas pourquoi leurs parents leur avait dit qu’elle était différente, qu’elle n’était pas comme eux. Alors Gaïa leur expliqua patiemment qu’elle n’était pas comme les autres enfants, parce que ses parents à elle n’étaient pas ses véritables parents, qu’elle avait été… Comment lui avait dit sa mère déjà.. ? Ha oui… Adoptée, elle avait été adoptée, voilà pourquoi les parents de ses petits camarades leur disait qu’elle n’était pas comme eux, qui avaient encore leurs parents d’origines. Sur de son fait, la fillette était tout contente d’avoir expliqué aussi brillamment sa différence vis-à-vis des autres écoliers. Les interrogations la concernant en restèrent là, même si, parfois, ses camarades de jeux trouvaient que Gaïa ne courrait pas assez vite, qu’elle ne comprenait pas aussi rapidement que eux les choses, et que cela retardait un peu la classe… Pourtant, la fillette faisait de son mieux pour comprendre, elle faisait même de très gros efforts. Il était vrai aussi, qu’elle n’était pas très rapide comparé aux autres enfants, mais ce n’était pas sa faute si elle s’essoufflait vite…

Après la maternelle, vint le temps de l’école primaire, étape importante s’il en est dans le déroulement d’une vie d’enfant. Mais pour Gaïa, ce fut avant tout la période de son existence ou elle découvrit en quoi elle était réellement différente des autres enfants de son école. La révélation en fut d’autant plus rude, qu’elle ne vint pas de ses parents mais de la mère de celle qui était alors à l’époque sa meilleure amie. Mais avant cette révélation qui allait radicalement bouleverser son petit monde, Gaïa pu s’apercevoir de la sinistre réalité du fossé grandissant qui la séparait de plus en plus de ses petits camarades améliorés. Sa lenteur apparente s’accentua doucement mais sûrement au fil des années, faisant de la petite fille la risée des autres enfants durant les cours de sport. Certains garçons, cruels sans véritablement vouloir l’être, finissaient même par dire en se moquant ouvertement de Gaïa, que ce n’était même pas la peine qu’elle participe, qu’elle finirait toujours dernière et loin, très loin, après le plus mauvais des élèves de l’école. Lorsqu’elle entendait de telles méchancetés à son égard, Gaïa était partagée entre une furieuse envie de laisser couler ses larmes afin de montrer à tous combien ces mots la blessait… Et une envie, tout aussi furieuse, de se précipiter sur ces sales petits moqueurs afin de leur montrer qu’elle n’était pas une petite fille qui se laissait faire par les garçons qui se montrait très méchant à son égard. Mais en dépit de ces envies diamétralement opposées, elle ne faisait jamais ni l’un, ni l’autre. Pour Gaïa, il était hors de question de verser la moindre larmes devant ceux qui se moquaient d’elle, elle ne voulait pas que l’on dise à ses parents que leur fille était une petite pleurnicheuse, et qu’ils puissent avoir honte d’elle et de son comportement. Inversement, les préceptes qui lui avait été inculqués par son père et sa mère, lui interdisait toute tentative de représailles et de violence. Son père y tenait notamment, et Gaïa ne voulait pas le décevoir en plus du fait de ne pas être ‘’à la hauteur’’ des autres enfants de son âge. Sa difficulté à suivre le rythme de plus en plus soutenu des cours prit aussi toute son ampleur au cours de cette période de sa scolarité. La ou les autres enfants paraissait comprendre les choses avec aisance, Gaïa, quand à elle, avait un mal fou à rester à nouveau. Pourtant, loin de se décourager, la fillette persévérait encore et encore, afin de demeurer au niveau de ses camarades de classe. Elle avait compris depuis bien longtemps maintenant que si elle ne pouvait rivaliser du point de vue physique avec les autres enfants, elle pouvait néanmoins atteindre un niveau intellectuel comparable au leur. Bien entendu, tout ceci lui demanda des heures et des heures de travail acharné chez elle, au détriment de ses loisirs qui se réduisirent comme une véritable peau de chagrin. Cela fini d’ailleurs pas inquiéter ses parents, mais Gaïa se montra décidé en leur disant qu’elle voulait être comme les autres enfants afin qu’ils soient fier d’elle. Grâce à son acharnement, la fillette rattrapaient peu à peu son retard sur les autres enfants, en dépit des moqueries de ces derniers et de certaines réflexions sous entendus de la part de quelques professeurs dont l’attitude dédaigneuse lui échappait Gaïa n’était pas aussi intelligente et sportive que les autres enfants, c’était un fait entendu. Pourtant, elle faisait de son mieux pour pallier ces déficiences qui était les siennes, et elle ne comprenait pas pourquoi ces professeurs ne reconnaissaient pas ses efforts. Même si tout cela ne la découragea pas de poursuivre ses efforts, Gaïa trouvait tout ceci bien injuste… Elle était une élève sage et studieuse après tout… Et puis un jour, elle compris… C’était la période juste avant les vacances de la fin de l’année scolaire, et Gaïa voulu aller dans un camp de vacances avec celle qui était alors son unique et véritable amie, Sophia. Malheureusement, son inscription fut refusée. La fillette n’en comprenait pas la raison, et les explications qui avait été fourni à ses parents lui semblèrent des plus nébuleuse. Elle en discuta d’ailleurs avec Sophia lors d’une visite chez cette dernière, qui fut tout aussi déçue qu’elle. Son amie non plus ne comprenait pas pourquoi Gaïa ne pouvait pas venir avec elle. La fillette interrogea alors la mère de sa petite camarade, et c’est là, dans un discours ou l’on pouvait sentir poindre un léger relent de dégoût, qu’elle apprit en quoi elle était réellement différente des autres enfants… Et ce n’était pas parce que elle n’avait pas ses véritables parents… Comme libéré de ce secret semblable à un fardeau, la mère de Sophia se laissa aller à déverser toute sa hargne et sa rancœur envers les originels, disant à Gaïa que ses parents avaient fait un terrible erreur en l’adoptant, que ce n’était pas digne d’améliorés… Qu’ils feraient bien mieux de se débarrasser d’elle en la renvoyant sur la Terre… Qu’elle n’était finalement qu’une erreur, un être inférieur qui n’avait pas sa place parmi eux… Gaïa écouta la femme sans dire un seul mot. Qu’aurait-elle pu lui répondre après tout… En quelques secondes, cette femme remplie de préjugées racistes venait de détruire tout son univers et sa croyance en ce qu’elle était. D’ailleurs, la fillette ne pouvait y croire, et se demandait pourquoi la mère de sa meilleure amie se montrait aussi méchante avec elle. Gaïa l’aimait bien elle, alors pourquoi.. ?
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MessageSujet: Re: [Fiche] Gaïa Kobayashi   [Fiche] Gaïa Kobayashi EmptyMar 30 Sep - 21:42

Pour toute réponse, la fillette quitta précipitamment la maison de son amie et couru en direction de sa propre maison, tandis que ses larmes, qui ne purent être contenue cette fois-ci, coulèrent en cascades sur ses joues habituellement si arides. Gaïa déboula en trombe, passant devant son père qui était occupé à nettoyer le parvis de son temple, sans même lui prêter la moindre attention, et s’enferma à clé dans sa chambre avant de s’effondrer finalement sur son lit ou ses trop nombreuses larmes inondèrent littéralement son pauvre petit oreiller rose. Elle ne répondit pas lorsque son père vint frapper à sa porte, afin de s’enquérir de sa peine. Ce dernier jugea alors préférable de ne pas insister, et attendit le retour de son épouse afin de voir avec elle comment aborder le surprenant chagrin de la petite fille qui était habituellement si joyeuse. Lorsque Aya rentra enfin de l’hôpital, Tama lui expliqua ce qu’il s’était passé un peu plus tôt dans l’après-midi. La jeune femme en fut tout aussi surprise que son époux, et à son tour elle alla frapper doucement à la porte de sa fille. Celle-ci, quelque peu remise de son émotion, lui ouvrit alors la porte et retournant en silence s’asseoir sur son lit ou sa mère la rejoignit aussitôt après avoir pénétrer dans la chambre. Un silence pesant s’installa alors dans la pièce, marquant les hésitations de la petite fille comme ceux de sa mère. Finalement, ce fut Gaïa qui rompit la chape de plomb qui s’était abattu sur leurs personnes respectives. Sans quitter le tapis recouvrant le sol de la pièce des yeux, Elle demanda à Aya pourquoi ils lui avait menti, pourquoi ils lui avait dit qu’elle était comme eux, alors que ce n’était absolument pas vrai… Gaïa ne voulait pas y croire, mais elle avait entendu parler des originels… Elle savait qu’il n’étaient pas aussi rapide, aussi fort, aussi intelligent que les améliorés dont elle avait cru faire partie… Qu’ils étaient finalement… Comme elle… La fillette lui raconta ensuite ce que la mère de son amie lui avait dit sur eux, sur leur stupidité de l’avoir adoptée… Qu’il aurait été plus judicieux de la renvoyer sur cette étrange planète toute bleue, que Gaïa voyait souvent en se promenant dans le grand parc du centre ville, à travers la gigantesque protection de verre qui englobait généralement ce dernier. Pour toute réponse, Aya se contenta de serrer sa fille contre son sein durant de longues secondes empli d’une tendresse certaine, avant de commencer à la rassurer en lui disant que même si elle n’était pas une améliorée, elle était leur véritable fille à elle à et Tama, et que les paroles cruelles qui avaient été prononcée ne changerait jamais rien à cela. Gaïa fondit alors à nouveau en larme pour la seconde fois de la journée, heureuse d’entendre ces paroles qu’elle désirait tant voir sortir de la bouche de sa mère, tandis que Aya regrettait intérieurement que le secret de ses origines lui ai été ainsi révélé. Un secret qui n’en était pas vraiment un à vrai dire, car jamais ils n’avaient songé à lui cacher cette vérité. Simplement, son époux et elle-même avaient préférer attendre que la fillette soit un peu plus âgée pour cela. Après plusieurs longues minutes de tendre étreinte, la fillette et sa mère quittèrent la chambre afin de rejoindre Tama. Tous les trois se devaient d’avoir une très longue conversation afin de dissiper les craintes et les doutes qui pourraient naître dans le cœur meurtri de Gaïa, et ce fut une chose qui ne trouva sa conclusion que très tardivement dans la soirée. Le lendemain, le père de la fillette la fit venir dans son bureau. Il le savait, les choses ne seraient plus jamais les mêmes pour Gaïa désormais. Ce qu’il savait aussi, c’était que pour qu’elle ne se perde pas sur le difficile chemin de son existence, il lui fallait quelque chose de solide à quoi se raccrocher. Il y avait lui et son épouse, bien entendu… Mais il lui fallait aussi quelque chose de plus symbolique, de plus… Détaché des améliorés… Gaïa avait maintenant huit ans, et il estimait que, malgré la précipitations des évènements, elle était prête… Durant de longues heures, il lui raconta alors l’histoire de la famille Kobayashi. De ses médiévales racines originelles jusqu’à aujourd’hui, en passant par cette douloureuse ère de transition qui décima définitivement la noble lignée des samouraï Kobayashi ayant fidèlement servi l’empereur jusqu’à la fin. Tama enchaîna ensuite sur la manière dont le clan désignait son chef. Il se leva doucement et, tout en continuant de parler à Gaïa il décrocha du mur le katana qui était transmis de génération en génération depuis presque mille années maintenant. Il revint ensuite vers la fillette devant laquelle il s’agenouilla, et lui tendit le symbole du clan en lui disant que, en tant que son héritière, c’était à elle que revenait le droit de le posséder et de prendre un jour la tête du clan. Dans une pointe d’humour, Tama rassura toutefois Gaïa en lui assurant qu’il avait bien l’intention de vivre encore très longtemps. Surprise, la fillette resta tout d’abord sans voix. Bien sur, afin de respecter la tradition du clan, son père lui apprenait depuis trois ou quatre ans maintenant, le maniement de ce genre d’armes totalement désuète et obsolète au jour d’aujourd’hui. Mais elle aimait ces moments partagés avec son père, et jamais elle n’aurait imaginée que cela conduirait à cette situation des plus inattendue. A vrai dire, toutes cette histoire de succession lui était un peu passé au dessus de la tête, car comme tous les enfants Gaïa n’envisageait nullement le fait que son père puisse un jour disparaître. Mais devant ce don précieux que lui faisait son père, et qu’elle savait être très important à ses yeux, elle ne savait pas quoi dire. Finalement, Gaïa se ressaisit et argumenta de façon adorablement maladroite qu’elle ne pouvait pas devenir le chef du clan, puisqu’elle n’était pas sa véritable fille et qu’elle n’était pas non plus une améliorée. Dans un sourire, Tama lui rappela ce qu’il venait de lui raconter concernant le clan des Kobayashi… Il lui rappela que s’il était aujourd’hui composé uniquement d’améliorés, son essence même était, quant à elle, entièrement originelle, et que par conséquent il était légitime que cette position lui revienne un jour prochain. Il lui souligna ensuite encore une fois le fait que malgré son adoption elle était sa véritable fille, et que ce simple fait doublait sa légitimité à devenir le chef du clan dans le futur. Gaïa ne savait plus vraiment quoi répondre, et c’est presque tremblante d’émotion en réalisant l’importance de tout ceci, qu’elle tendit ses petites mains afin de se saisir de ce katana à la symbolique tellement puissante. Chef du clan Kobayashi… Même si sur le moment elle ne se rendait pas compte de ce que cela signifiait réellement, par ce geste son père venait tout simplement de lui donner toute la place qui était la sienne, dans cette famille dont elle n’était pas issue… Un geste fort et important dont Gaïa ne pourrait sans doute apprécier toute la valeur que d’ici plusieurs années, une fois qu’elle serait elle-même devenue un adulte accomplie. Toutefois, la fillette était déjà bien assez intelligente pour se rendre compte que cela était quelque chose de très important, et c’est pourquoi, plus ou moins consciente de l’héritage que venait de lui transmettre son père à cet instant présent, elle raffermit sa prise sur l’objet et se leva d’un air décidé avant de lui faire, du haut de ses huit petites années de vie, la très sérieuse promesse de faire de son mieux pour se montrer digne de sa confiance. Gaïa rajouta, tout aussi sérieusement, qu’elle ferait de son mieux pour diriger le clan lorsque ce serait son tour de le faire. Cette dernière parole fit se dessiner un sourire de satisfaction mêlé d’amusement, sur les lèvres de Tama qui se révéla intérieurement très fier du comportement de sa petite fille. La discussion en resta là, et Gaïa quitta le bureau de son père avec le précieux héritage en main. Elle le savait, ce dernier venait de lui confier ce qui était sans l’ombre d’un doute le bien le plus précieux du clan… Et elle entendait bien se montrer à la hauteur de la confiance que son père venait de placer sur ses jeunes épaules…

Quelques années plus tard, Gaïa avait encore un peu plus gagné en maturité. Comment aurait-elle pu faire autrement d’ailleurs… Depuis qu’elle avait pris conscience de ce que tous le monde pensait être ses origines véritables, elle avait mis un point d’honneur à ne jamais avoir honte d’être une originelle comme le lui avait très fortement conseillé sa mère, ce qui bien souvent l’avait amené à se heurter à l’hostilité affichée d’une grande majorité de gens à Sélénopolis. En effet, tant que Gaïa ignorait tout, les non-dits et les silences pesant étaient de rigueur. Mais maintenant qu’elle savait, les gens n’avait finalement plus à se cacher derrière le fait qu’elle n’était encore qu’une petite fille innocente. Pourtant, en dépit de toutes ces difficultés qui parsemaient sa vie de tous les jours, Gaïa n’avait aucune rancœur vis-à-vis des améliorés qui la méprisait à des degrés divers. Bien au contraire, elle se montrait toujours aussi aimable, toujours aussi serviable, toujours aussi… Elle-même en fin de compte. Il est vrai, que l’éducation donnée par ses parents prônait des valeurs telles que le pardon, la paix, la compréhension envers autrui, quel que soit leur comportement. Des valeurs que Gaïa défendait à son tour avec une réelle conviction, même si parfois elle sentait monter en elle des sentiments sinistrement contradictoire. Mais elle faisait de son mieux pour les étouffer afin de ne jamais décevoir ses parents, gardant en elle toute les mauvaises choses qu’elle pouvait éprouver. Afin de ne pas perdre pied et de ne pas sombrer dans une irrémédiable dépression chronique, la préadolescente choisi la voie de l’isolement social. Sans doute n’était-ce pas la meilleure solution qui soit pour elle, mais afin de ne pas être un poids pour ses parents elle avait décidé de se comporter comme si l’ostracisme social dont elle était de plus en plus l’objet n’entamait pas son moral plus que de raison. Malgré tout, ces derniers n’étaient pas dupe du comportement de leur fille. Ils décidèrent cependant de respecter, avec une très grande difficulté pour sa mère, son choix, tant que celui-ci n’entravait en rien sa vie, ce qui n’était effectivement nullement le cas. En dépit de ce repli grandissant sur elle-même, Gaïa persévérait toujours aussi avidement dans ses efforts pour continuer à garder le niveau scolaire qui était demandé aux enfants améliorés, et la satisfaction qu’elle pouvait lire dans les yeux de ses parents lui était, sans l’ombre d’un doute, la plus grande des récompenses. Paradoxalement, Gaïa n’hésitait jamais à se mêler au gens, lorsque cela lui était nécessaire… Heureusement, dans ce vaste océan de rejet, il y avait des améliorés qui l’acceptait pour ce qu’elle était, et non pas pour ce qu’elle représentait. Ces rares exceptions se trouvait généralement dans son environnement familier le plus proche comme des voisins, les membres de son clan… En résumé, dans le périmètre du vieux quartier ou elle vivait et, dans le cas de sa nombreuse famille, dans quelques îlots de paix disséminées ici et là dans Sélénopolis et les autres villes sélénites. Dans sa solitude, Gaïa en profita pour s’exercer très longuement au maniement du sabre. Bien que ce genre d’armes n’avait plus aucun intérêt à une époque aussi technologiquement avancée, Elle tenait à savoir maîtriser ce dernier afin de se montrer digne de la charge dont son père l’avait doter quelques années plus tôt. Plus que d’utilité, c’était avant tout chose une question de tradition. Elle le savait, posséder la maîtrise du katana des Kobayashi était totalement inutile. Mais elle voulait véritablement se montrer à la hauteur de son père et de tous ceux qui l’avait précédé à la tête du clan, et il était hors de question pour elle de céder le pas à la facilité, sous le prétexte fallacieux que cela ne servait à rien. Depuis un an, ses parents l’avait autorisé à abandonner le sabre en bois, pour ce katana. De par sa forme peu orthodoxe les première phases de son maniement furent quelque peu hasardeuse, mais rapidement Gaïa avait réussi à trouver un équilibre certain au grand plaisir de son père qui ne pouvait cacher sa grande fierté, contrairement à sa mère qui ne pouvait malgré tout s’empêcher de s’inquiéter… Elle était sa mère après tout…
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Gaïa Kobayashi
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MessageSujet: Re: [Fiche] Gaïa Kobayashi   [Fiche] Gaïa Kobayashi EmptyMar 30 Sep - 21:51

Au cours de l’un de ses nombreux entraînements, Gaïa se découvrit un don bien étrange… Tout d’abord, elle s’imagina avoir atteint la maîtrise de ce que l’on appelait autrefois le ki, et dont son père lui avait mainte fois parlé lorsqu’il l’avait initié aux arts martiaux. A la décharge de la jeune fille, il fallait bien reconnaître que les effets en étaient assez semblable. Elle aussi exerçait des poussées invisibles, rien que par la seule force de sa pensée. Pourtant, elle se détourna très rapidement de cette explication car un détail ne cadrait pas avec ce fameux ki. La ou tout n’aurait du être qu’énergie spirituelle, Gaïa ressentait de l’air… Plus précisément, de très léger courants d’air… Ce qui était bien évidemment totalement impossible, puisque la seule atmosphère existante sur la Lune était complètement artificielle. Par définition il ne pouvait donc pas y avoir de courants aériens. très rapidement, la jeune fille fit le lien entre ce curieux phénomène et le maniement de son arme. Elle se rendit compte que plus elle brassait cet air artificiel en exécutant des mouvement rapide avec son katana, et plus cette poussée acquérrait une consistance invisible mais pourtant parfaitement réelle… Au début ce ne fut que des brises légères, mais très rapidement Gaïa constata que plus ses mouvements se faisaient ample, et plus la force de cette étrange poussée d’air se faisait puissante. Ignorante de sa véritable nature de méta, Elle ne pu expliquer ce phénomène de manière rationnelle. Gaïa se demanda alors si tous les gens de la Terre possédaient aussi cette plus que surprenante capacité. Après tout, que savait-elle réellement des originels, si ce n’était ce que les améliorés en disaient aussi bien dans la vie de tous les jours, que dans les livres d’histoires.. ? Pas grand chose en fait, vraiment pas grand chose… Mais si tel était effectivement le cas, alors pourquoi ses parents ne lui en avaient-ils rien dit.. ? Mais peut-être qu’ils ne savaient rien… Peut-être, que les originels avaient gardé cela secret… Gaïa se sentait quelque peu perdue… Elle se demandait si elle devait en parler à ses parents, ou bien si elle devait, elle aussi, garder cette déconcertante découverte secrète. La jeune fille ne cachait habituellement rien à ses parents, mais leur avouer ce phénomène la différencierait encore un peu plus des améliorés qu’elle considérait comme étant les siens. Se laissant inévitablement gagner par la crainte de perdre l’amour des seuls êtres qui comptait véritablement à ses yeux, Gaïa choisi de se taire. Elle était différente des améliorés, et à cela elle ne pouvait rien y faire… Mais en aucun cas, elle ne souhaitait être considérée comme un monstre aux yeux de tous. La jeune fille ne le voulait ni pour elle, ni pour ses parents… Après avoir longuement exploré ce don des plus étrange, Gaïa atteignit assez rapidement ce qui lui sembla être sa limite. La force de ces poussées d’air, qu’elle conclu au bout du compte comme étant finalement générée par les mouvements rapide et concis de son katana, lui était très clairement limitée par le fait de sa propre force physique. En définitif, ce don ne se révéla que très peu puissant. En exécutant ses mouvement avec une force certaine, Gaïa ne parvenait seulement qu’à renverser un paravent à une distance respectable. Sans doute pourrait-elle renverser une personne, mais elle doutait très fortement que cela ne lui cause de réelles blessures. Elle se dit alors que si les originels avaient tous ce don, c’était sans doute plus un moyen de défense qu’autre chose.

Le temps passa, encore et encore… Telle une chrysalide, Gaïa passa de l’âge pré pubère à l’adolescence véritable et la chenille devint papillon… Un très joli papillon, si on en croit les dires de sa mère… Gaïa aimait ces images que Aya employait souvent lorsqu’elle parlait, même si dans le cas présent cela la gênait quelque peu car, elle-même, ne se trouvait en fin de compte pas aussi belle et lumineuse que la plupart des autres jeunes filles améliorées qu’elle pouvait croiser dans les rues de la capitale. Pourtant, elle aussi aimait plaire, c’était un sentiment somme toute universel. C’était aussi pour cela, outre le fait de se voir considérée comme une améliorée, fut-elle d’adoption, que Gaïa était toujours prête à rendre service, à être aimable même en dépit du dédain et des moqueries dont elle était bien souvent la cible, que se soit de manière ouvertement affichée ou non… Même si elle n’en laissait rien paraître, elle était toujours blessée de se voir rejeter par les garçons. de son âge, qui lui plaisait suffisamment pour qu’elle ose faire le premier pas. Un courage digne d’admiration étant donné sa condition, à chaque fois très mal récompensé car la cruauté inhérente à la bêtise et à l’ignorance de cet âge ingrat, faisait répondre à ces même garçons que jamais ils ne fréquenterait une originelle. Par respect vis-à-vis de Gaïa, Nous passerons sous silence les diverses et, disons le très honnêtement, plus qu’humiliantes raisons exprimée, afin de justifier encore un peu plus les raisons de ces refus clairement discriminatoire. Alors Gaïa avait fini, afin de ne plus souffrir, d’abandonner. Aussi triste et misérable que cela puisse paraître, l’adolescente s’était résignée à finir sa vie toute seule sur la lune, sans l’ombre d’un quelconque compagnon de vie. Pour supporter au mieux cette aridité sociale qui lui était presque devenue une seconde nature, Gaïa avait décidé de se consacrer principalement à deux choses… La première fut ses études qui, bien que de plus en plus difficiles avec l’âge, n’arrivaient nullement à perdre la jeune fille qui redoublait toujours autant d’efforts afin de rester aux niveau de ses camarades améliorés, ainsi que sa famille. Dans cette optique, sa vie était déjà toute tracé. Ses études, Gaïa n’y persévérait courageusement, et avec une tenace opiniâtreté, il faut bien le lui reconnaître, que pour faire honneur à ses parents. L’adolescente tenait à rendre ces derniers fière de leur fille unique, afin que jamais ils ne regrettent de l’avoir adoptée, elle, l’enfant venu de cette Terre tant détestée par ses concitoyens Sélénites. Depuis ce jour ou son père lui avait transmis la direction du clan Kobayashi, Gaïa le savait… Adulte elle deviendrait comme lui, un prêtre, ou plutôt une prêtresse, et suivant sa voie elle s’occuperait du temple et de tous ceux qui en aurait le besoin, tout en prenant un grand soin du clan dont elle aurait la charge. Une décision très noble et dont ses parents ne pourrait sans doute que se louer, si tant est que Gaïa eu prit la peine de les avertir de son projet de vie apparemment bien défini déjà… Car a aucun moment il ne vint à l’esprit de Gaïa que ses parents pouvaient envisager autre chose de plus grand pour elle, tant l’idée de les rendre fier lui était presque devenu une véritable obsession. Pourtant, quelque chose de totalement imprévu allait venir bouleverser cette vie complètement pré formatée par ses propre soins. Un évènement, que nul amélioré n’aurait sans doute cru un jour possible.

A seize ans, Gaïa était tranquillement en train de s’avancer vers cette vie désirée, à défaut d’être rêvée, lorsque arriva le moment de choisir la voie à emprunter afin de poursuivre ses études. En la matière, son ambition était des plus basique : Elle pensait continuer en direction de l’université, afin d’obtenir un diplôme en psychologie de haut niveau. N’ayant aucune intention d’exercer une quelconque activité professionnelle autre que celle déjà décidée, Gaïa avait optée pour un domaine d’étude qui lui serait tout de même d’une utilité certaine… Mais ce qu’elle n’avait en aucun cas prévu dans ses projets d’avenir, c’était le fait, assurément impensable, qu’elle puisse prétendre à l’option qui lui avait été offerte en bas de page… Le Collège, ce lieu ou jamais un originel n’avait mis le pied… Bien que étant naturellement loin d’être parmi les première de sa classe, ses efforts perpétuels pour rester à la hauteur de ses camarades de classe avait visiblement porté ses fruits bien au delà de ses propre espérances, puisqu’il lui était offert la chance incroyable d’intégrer cette école que nombre de jeunes améliorés convoitait parfois avec tant de convoitises. Une convoitise, qui poussa certains de ces même jeunes améliorés ambitieux mais non concerné par cette option de poursuite d’études, à suspecter ouvertement la fait que ‘’l’originelle’’ y ai eu droit en dépit de sa plus qu’évidente ‘’infériorité génétique‘’ Vis-à-vis des améliorés. Mais de toutes ces viles et basses rancœurs à son égard, Gaïa n’en avait cure. Le Collège… Qu’aurait-elle pu espérer de mieux, pour combler ses parents d’une fierté que rien ne viendrait jamais effacer.. ? Des la fin de sa journée de cours, Gaïa se précipita chez elle à toute vitesse afin d’annoncer la nouvelle à ses parents. L’adolescente l’annonça naturellement tout d’abord à son père, sa mère étant toujours très prise par ses responsabilité à l’hôpital. Celui-ci ne dissimula pas sa joie à Gaïa, et ce fugace mais scintillant éclat de fierté qui traversa son regard et que la jeune fille retrouverait un peu plus tard dans les yeux de sa mère, fut sans nul doute la plus merveilleuse des récompenses qu’elle n’ai jamais reçu au cours de sa petite vie de sélénite d’adoption… Car pour la toute première fois de son existence, Gaïa venait de se montrer l’égale d’une véritable améliorée de souche. Une très grande victoire pour elle, assurément, sans parler du fait qu’elle s’était montré, par définition, bien meilleure que certains de ses camarades de classe natif de la lune qui n’avait pas eu la chance de se voir proposer cette option. Pourtant, pourtant… Gaïa tempéra l’immense joie qui habitait ses parents, en leur annonçant qu’elle y renonçait. Bonnes ou mauvaises, l’adolescente leur en donna ses raisons… Elle leur expliqua que le fait de les avoir rendu fier d’elle, leur fille, lui était déjà une récompense des plus douce et que sa seule ambition était de continuer dans cette voie. Dans ce sens, Gaïa leur exprima alors son projet d’avenir, certaine d’obtenir leur bénédiction. Après un long moment de silence dû à cette exposition d’un avenir déjà entièrement écrit, ce fut sa mère qui reprit tout d’abord la parole afin de lui offrir un non franc et massif, qui signifiait généralement que ce refus ne souffrait aucune opposition possible. Gaïa en fut heurté, littéralement… Elle était si sur de son fait pourtant, comment avait-elle pu se tromper de la sorte.. ? Malgré tout, aucune colère n’habitait le regard de sa mère, qui était demeuré toujours aussi bienveillant en dépit de ce non violent. Tama prit alors la parole à son tour et, dans une attitude légèrement plus diplomatique que celle de son épouse, bien plus habitué à prendre des décisions rapides et sans appel à cause de par le fait de sa difficile profession , il tenta de convaincre Gaïa de se raisonner. Bien entendu, cette nouvelle lui fut plaisante, mais Aya et lui avaient, depuis bien longtemps maintenant, décidé de ne pas laisser leur fille unique renoncer à une occasion pouvant lui offrir un statut qui comblerait en partie sa nature d’originelle… Et en la matière, le Collège lui ouvrirait bien des portes. Après ce début quelque peu abrupte, la discussion entre Gaïa et ses parents se poursuivit durant de longues heures, aux cours desquelles les argument plus ou moins valable en fonctions de ceux qui les avançaient, fusèrent d’un côté comme de l’autre de la table. Une fois de plus, ce fut Aya qui trouva les mots justes afin de faire changer d’avis sa fille. Elle lui expliqua patiemment, et d’une voix aussi tendre que lorsqu’elle la cajolait amoureusement, que en entrant au Collège elle pourrait un jour atteindre un poste suffisamment élevé afin de, peut-être, influer sur la relation entre les améliorés et les originels… Et que en tentant d’atteindre ce but, alors Gaïa pourrait les rendrent encore bien plus fier en œuvrant pour leurs idéaux de paix entre les deux races. Aya lui avoua encore que, grâce à elle, la jeune femme avait vu les originels d’un autre œil, que en l’aimant, elle avait appris à les apprécier à leur tour… A son tour, Gaïa demeura sans voix. Les paroles de sa mère la touchèrent profondément, et ses yeux sombre s’embuèrent d’un début de larmes qui démontra l’émotion que l’aveu de sa mère venait de lui causer. Après quelques reniflements, Gaïa essuya ses larmes d’un revers de la main et, tout comme lorsque son père lui avait transmis le symbole de clan Kobayashi, elle se leva et dans une attitude digne en dépit de sa profonde émotion, l’adolescente leur fit la promesse de continuer à faire tout son possible afin d’honorer au mieux les valeurs qu’ils lui avaient tous deux inculqué, tout en prenant soin du clan. Une tâche certes louable et courageuse, mais Gaïa entendait bien s’y tenir pour continuer à faire la fierté de ses parents… Après tout, ne venait-elle pas d’accomplir un miracle en ayant réussi à atteindre ce que nombre d’améliorés n’avait pu faire de rêver.. ?
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MessageSujet: Re: [Fiche] Gaïa Kobayashi   [Fiche] Gaïa Kobayashi EmptyMar 30 Sep - 21:52

Mais pour le moment, Gaïa n’en était pas encore là… Dans les jours qui suivraient elle irait déposer un dossier au Collège afin de s’inscrire pour la rentrée prochaine, mais là, juste là… Ici et maintenant… Elle était encore la petite Gaïa, et c’est ainsi qu’elle se précipita dans les bras de ses parents afin de leur démontrer combien elle les aimaient tous les deux… Devenir adulte pourrait bien attendre encore quelques mois après tout…

Vos motivations d'entrée au Collège et votre arrivée : Les motivations de Gaïa pour entrer au Collège.. ? Ma foi, ce sont de bien nobles motivations qui feraient sans doute fondre de tendresse bien des parents. Rendre ses propres parents fiers de l’originelle qu’ils ont élevé comme s’il s’était s’agit de leur propre fille, en dépit des difficultés à jamais inavouées que cela a du leur causer tout au long de ces seize années. Ajoutez à ceci le fait qu’elle désire honorer leurs idéaux de paix et se montrer digne de diriger son clan lorsque le moment sera venu, et vous pourrez à tout jamais rayer le terme d’égoïsme lorsque vous parlerez de Gaïa. Concernant son arrivée à proprement parlé, cela fut quelque peu étrange à vrai dire… Sans être une célébrité au sens le plus stricte du terme, Il était assez connu chez les améliorés qu’une originelle avait passé pratiquement l’intégralité de son existence sur la lune au sein d’une famille de natifs améliorés. Alors lorsqu’il avait été su que cette même originelle avait réussi à obtenir le niveau, certes avec difficultés il est vrai, pour intégrer le Collège, inutile de dire que cela à éveiller bien des curiosités… Et aussi des doutes, mais sur ce point Gaïa s’en moque bien car elle sait parfaitement qu’elle n’a rien à se reprocher… Cette place au Collège, elle l’avait gagné grâce à son travail et sa persévérance, uniquement. Ceci étant dit, le jour de son arrivée dans les lieux elle fut l’objet de toutes les attentions. Trop sans doute, car au bout d’un moment l’adolescente eu véritablement le sentiment d’être un vulgaire animal de cirque que nul n’avait encore jamais vu. Bien évidemment, personne n’avait eu la ‘’chance’’ de devenir sa camarade de chambre… Mais Gaïa s’en moquait bien, elle avait l ’habitude de ce curieux paradoxe qui opposait l’intérêt et la répulsion à son égard… Il en serait sans doute toujours ainsi, alors la jeune fille s’était fait une raison depuis bien longtemps. Pourtant, quelque chose était différent aujourd’hui… Elle n’avait plus le refuge que lui offrait sa maison, elle allait devoir vivre continuellement dans cette ambiance quelque peu malsaine, durant la semaine. Bien qu’elle redoutait fortement cette éloignement, bien trop long à son goût, Gaïa mis un point d’honneur à ne rien laisser paraître aux yeux des professeurs et des élèves, tous améliorés de souche. Gaïa avait réussi à tenir bon durant seize ans, alors qu’est-ce que six années de plus en fin de compte.. ?
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