[PNJ] Lyriana Fairbanks

Nom : Fairbanks ( épouse Reenan )

Prénom(s) : Lyriana Beth Antoinette

Surnom : Major (très officieux !)

Age : 31 ans ( 14 mai 2286 )

Nationalité : Sélénite

Etat civil : Mariée ( épouse de Théodore Reenan )

Emploi : Directrice du journal l’Intrépide

Adresse : Résidence présidentielle ( Sélénopolis )

Statut : Améliorée

Pouvoir : Néant

Clan : Collège

Famille

De façon générale : La famille Fairbanks est l’une des rares familles améliorés, à pouvoir se targuer d’une généalogie quasiment pure, si l’on excepte le fait que l’ethnie est de souche Originelle Elle fait donc partie de ce que l’on pourrait appeler l’aristocratie améliorée, et bénéficie par conséquent d’une certaine notoriété et d’un prestige appréciable, parmi ses semblables.

Père : Son père Anthony Fairbanks est donc un Amélioré de bonne famille, mais qui pourtant a grandit, comme son père et son père avant lui, dans la valeur du travail accompli. Pour lui une vie se construit à la force du poignet et, pour ceux qui ont la chance d’en posséder un, à celle de son cerveau. Deux valeurs humbles et fondamentales qu’il a inculqué très tôt à ses enfants, sans jamais leur faire le moindre cadeau dans ce domaine en dépit d’une vie toutefois très largement aisée.

Mère : Marianne Fairbanks, née Lockway. Fille de fonctionnaires assez haut placés dans l’administration améliorée, elle a rencontré son futur époux lors d’une soirée organisée en faveur des Sélénites les plus démunis. Ils se sont immédiatement plus, et leur amour à alors grandit très rapidement. C’est une femme assez douce, à contrario de son époux, qui a à cœur de prendre soin des autres. Elle participe donc régulièrement à diverses manifestations caritatives, notamment depuis que ses enfants ont tous pris leur envol de la maison familiale. Elle semble ainsi combler un manque affectif certain, comme en témoigne ses préférences pour les causes incluant des enfants ou bien encore des familles désunies

Autres membres : Lyriana est l’aînée d’une famille de trois enfants. Elle a un frère plus jeune de cinq ans qui se nomme Anderson, et qui a partiellement reprit les affaires commerciales de la famille Fairbanks en compagnie de son père, afin de lui succéder un jour prochain. Il y a aussi la benjamine, une jolie petite poupée de porcelaine de 19 printemps répondant au prénom de Brynia, et qui est malheureusement très différente de ses deux aînés de par son comportement futile et quelque peu irresponsable. Elle fait des études d’art, au grand désespoir de son père qui ne lui voit aucun avenir dans ce domaine…

Description

Physique : Lyriana est une femme qui resplendit peu à peu dans sa maturité qui s’annonce comme toute proche, et qui, en dépit de ses détestables habitudes vestimentaires typiquement masculines, sait garder une certaine féminité teintée d’une touche parfumée de séduction. Mais c’est une séduction sauvage, presque prédatrice, qui a une forte tendance à refroidir la plupart des hommes qui se prendrait à rêver de la capturer dans leurs filets éphémères. Noble dans son allure et ses manières toujours irréprochables en public comme l’exige son nom de naissance et de femme mariée, Lyriana porte aussi, avec une aisance et une grâce surprenante, de somptueuses robes de soirée qui la mettent alors véritablement en valeur. Plutôt grande avec son mètre soixante dix-huit, elle se pare d’une chevelure fine et soyeuse d’un blond vénitien prononcé cascadant le long de ses épaules, qui donne parfois le sentiment d’être blanc lorsque la lumière ambiante est un peu trop vive. Ses yeux bleus clairsemés renforcent l’aspect sévère qui émane bien souvent de sa personne. Et son sourire, bien trop rare au goût de ses collaborateurs, laissent toujours planer un doute raisonnable sur le sens, plaisant ou non, de ce dernier. Toutefois, en dépit de son apparence très souvent masculine, les traits dénués d’angles de son visage soulignent sa nature de femme à part entière.

Particularité : Méritocrate, Lyriana surveille tout particulièrement ses jeunes journalistes les plus prometteurs, selon elle, et les envoient bien souvent sur des sujets dont la difficulté est parfois conséquente à la vue de l’expérience des dits jeunes journalistes, comme par exemple l’ambitieuse Margareth Callahan, afin de les tester.

Attitude : Tout dépend du contexte… dans le cadre de son travail, Lyriana est d’une nature assez stricte, sans pour autant aller jusqu’à se montrer sévère envers ses collaborateurs qu’elle respecte énormément en dépit de ses nombreuses exigences parfois très contraignantes pour qui ose rêver à une vie personnelle. Dans sa vie de tous les jours, même si l’Intrépide n’est jamais bien loin, elle se montre un peu plus avenante et fait même preuve d’une douceur surprenante, comme peuvent en témoigner ses collaborateurs les plus proches.

Caractère : L’échec est une notion qui n’a pas droit de citer chez Lyriana…. Ni même chez ses journalistes, car leurs échecs sont ses échecs, et Lyriana n’aime définitivement pas perdre… Et celui de ses journalistes qui la fera échouer aura, dans son propre intérêt, à avoir une très bonne raison pour l’explication de celui-ci… Dotée d’un caractère affirmé et investie d’une détermination sans faille, la propriétaire du plus grand quotidien Amélioré est une femme battante que rien ne peut arrêter lorsqu’elle a décidé quelque chose. C’est une forte nature donc, mais qui pourtant n'est en rien intransigeante comme en témoigne l’intérêt qu’elle porte à ses employés et leur bien être, que ce soit sur le plan professionnel ou bien personnel, derrière cette image de femme sévère et sans concessions. Derrière cette personnalité, de prime abord peu avenante, se trouve pourtant une femme à la douceur certaine, et capable d’une très grande gentillesse, mais cet aspect de sa personnalité ne trouve écho que dans les moments intimes de son existence, ou bien lorsqu’elle a à faire à des gens totalement étrangers à son milieu. Compréhensive, Lyriana n’en demeure pas moins ferme avec ceux qui refusent de se prendre en main, quitte à les pousser elle-même au bord du précipice afin de les faire réagir.

Histoire : Aînée d’une fratrie de trois enfants, Lyriana a vécu dans un confort matériel des plus indéniable, et son enfance a été aussi heureuse que l’on puisse se l’imaginer. Pourtant, Lyriana était loin d’être l’image de la petite fille parfaite, précieuse dans sa jolie petite robe de tafta et dotée d’une douce gentillesse frôlant dangereusement l’écœurement comme bien des fillettes de l’aristocratie. En effet, même si sa mère la voulait ainsi comme sans doute toutes les mères de la Lune entière, Lyriana n’entendait pas assumer ce rôle qui, depuis qu’elle était en âge de comprendre les choses, se révéla assurément ne pas être le sien. Bien au contraire, la fillette avait tout du garçon manqué, et souvent elle rentrait chez elle avec une légère coloration violacée sur l’un de ses yeux ou bien encore sur la joue… Sans parler des bleus, et autres petits tracas qui était habituellement l’apanage des mâles en culottes courtes.. Lyriana n’avait peur de personne, et surtout pas des garçons qui embêtaient les filles, simplement parce que "c’était comme ça" selon eux. La fillette s’érigeait donc en protectrice des plus faibles et en gardienne de la suprême justice enfantine, au grand désespoir de ses parents… Enfin, surtout à celui de sa mère pour être tout à fait précis, qui se lamentait bien souvent de ne pas avoir une gentille fille comme les autres. Même si elle ne le pensait certainement pas réellement, cela marqua toutefois profondément Lyriana qui ne put, encore aujourd’hui d’ailleurs, se sentir légèrement coupable. Une culpabilité, qui explique peut-être en partie pourquoi son époux et elle n’ont pas encore eu d’enfants. Par la suite, ce caractère fortement masculin s’affirma encore plus dans son mode vestimentaire qui s’affichait ouvertement androgyne, ainsi qu'à travers ses manières et attitudes, de plus en plus garçon manqué.

Toute sa vie, Lyriana a été en quête d’une vérité. Il est difficile de dire précisément laquelle, car elle-même l’ignore sans doute encore aujourd’hui. Cette soif insatiable de savoir et de mettre à jours les injustices, quelles qu’elles soient, l’a tout d’abord dirigée vers la voix la plus logique, à savoir les forces de l’ordre. Mais pour l’adolescente qu’elle était alors, ce n’était pas assez. Bien sur, en devenant gardienne de la sécurité des Améliorés elle aurait eu tout le loisir d’empêcher des torts de se produire, mais il y avait derrière tout cela une justice qui n’avait, en fin de compte, rien à envier à celle des Originels en terme d’insatisfaction et de dysfonctionnement, sans parler de la corruption qui semblait être un mal décidément universel. Grâce à l’influence de son père elle pouvait aussi mettre un pied dans le monde sournois et rempli de pièges de la politique, qui, si elle arrivait à y faire son chemin, lui donnerait les moyens de ses nobles ambitions. Mais là encore, elle y renonça finalement, refusant les compromis qu’elle savait devoir faire à un moment ou un autre, afin d’avancer toujours plus haut. C’est alors qu’elle eu une sorte d’illumination divine, en assistant à une visite scolaire de l’Intrépide, le plus grand quotidien de Sélénopolis, et qui, accessoirement, appartenait à sa famille comme nombre d’autres entreprises. Dès que Lyriana vit les journalistes s’activer dans tous les sens, certains se réjouissant d’une info cruciale pour un article, d’autre se disputant âprement avec le rédacteur en chef à propos d’un article menaçant la réputation d’un grand nom de la ville soupçonné de délit d’initiés, elle sut que c’était ça qu’il lui fallait… Devenir journaliste, et mettre à jour les vérités dissimulées dans l’ombres des puissants.

Une fois en âge de faire des études, c’est tout naturellement que Lyriana se dirigea vers une école de journalisme, afin d’obtenir ce fameux sésame, la précieuse carte de presse, qui lui ouvrirait les portes de ce qu’elle savait parfaitement être son avenir. Après des études menées avec brio et une féroce envie de devenir la meilleure dans ce domaine, elle s’acharna sans relâche sur son père afin que ce dernier la fasse entrer à l’Intrépide… Après tout, autant commencer dans le meilleur des journaux de la Lune. Adepte du travail et du mérite personnel, ce dernier refusa tout d’abord de faciliter ainsi l’accession à un poste de journaliste à sa fille, surtout en étant le propriétaire du dit journal. Mais devant la ténacité de Lyriana qui se révéla terriblement féroce en la matière, il finit par céder mais en lui imposant une seule et unique condition. Elle devrait commencer tout en bas de l’échelle, et gravir par elle-même les échelons un à un. Lyriana accepta, et durant de longues années, elle lutta sans relâche pour s’imposer dans un monde, ma foi encore bien masculin, passant de stagiaire à pigiste… De pigiste à assistante… D’assistante à journaliste, passant peu à peu de la rubrique des chiens écrasés dont tout le monde se moquaient bien, à de véritables articles de fond et, chose primordiale pour la jeune femme ambitieuse, redressant parfois de véritables injustices en dénonçant des scandales dissimulés.…

C’est au cours de ces années d’ascension, que Lyriana rencontra un jeune politicien du nom de Théodore Reenan. Celui-ci faisait partie de la jeune génération politique appelée à remplacer la vieille garde de plus en plus empâtée dans un passé conflictuel avec les Originels et, malgré une divergence d’opinion certaine, ils finirent par sympathiser. Avec le temps la sympathie devint amitié, puis de l’amitié ils passèrent sans vraiment s’en rendre compte à un amour partagé et sincère, qui les fit se marier trois ans plus tard, presque jour pour jour. Est-il utile de préciser que la mère de Lyriana fut plus que ravie de voir enfin son garçon manqué de fille enfin épouser un homme.. ? Un bien beau jeune homme de surcroît, ce qui était assez rare, selon elle, pour un politicien de cet envergure. Un an et demi plus tard, le directeur de l’Intrépide prit sa retraite et, devant l’acharnement et l’équité dont Lyriana avait fait preuve au cours de son ascension au sein de ce milieu parfois rude, son père lui proposa de prendre la tête de l’Intrépide. Mais ce n’était pas un cadeau de complaisance, car ce dernier lui signifia très clairement que si jamais elle n’était pas à la hauteur de la tâche, il lui reprendrait le poste sans l’ombre d’une hésitation. Dépourvue de la même hésitation, Lyriana accepta le marché. Elle avait des projets pour l’Intrépide, des grands projets… Qu’elle allait désormais pouvoir réaliser afin de, peut-être un jour, atteindre la finalité de cette éternelle quête de vérité qui était indéniablement la sienne.

Vos motivations d'entrée au Collège/ l'Académie et votre arrivée : Contrairement à son frère, Lyriana n’a jamais été au Collège. L’aspect militaire des chose ne l’a jamais véritablement intéressée, contrairement à l’information qui à su combler son terrifiant besoin de savoir et de vérité.